Par ce récit d’un tour du monde en stop, donc sans avoir déboursé un seul sous pour ses déplacements, Ludovic Hubler réussit à nous captiver, à nous émouvoir et à nous faire réfléchir. C’est précisément les attentes que l’on a avant de se plonger dans un récit de voyage de cinq années à l’école de la vie.
L’auteur nous avertit d’entrée, écrire ce livre relève de deux exploits. D’abord, l’écriture elle-même est pour lui difficile et la rédaction de ce bouquin lui a demandé un travail colossal. Ensuite, il a fallu réduire ses 1800 pages d’aventures en 400 pages. On peut le rassurer, le défi est relevé avec brio.
Bon, je dois tout de même admettre que le livre tarde un peu à nous captiver. Malgré une mésaventure au Sénégal avant de traverser l’Atlantique, c’est en Antarctique que le voyageur, et par le fait même l’écrivain, trouve ses aises, qu’il va au-delà de l’anecdote. N’ayez crainte, cette petite critique me permet de mettre en lumière la qualité première de ce récit, c’est que l’auteur se livre entièrement et on a ainsi l’impression non pas de la regarder faire son tour du monde mais de l’accompagner tout au long de son périple. Le niveau de ses réflexions augmente à mesure que les kilomètres s’accumulent. Son regard sur le monde qui l’entoure s’affute à mesure qu’il gagne en expérience de voyageur. Et il a l’humilité nécessaire pour ne pas se mettre lui-même en valeur mais bien les gens qu’il rencontre.
Parmi les réflexions auxquelles il nous convie, j’en retiens quelques-unes notamment le sort des autochtones dans le monde, l’environnement, l’interculturalisme, le communautarisme, la religion, la guerre, et j’en passe. Ses rencontres avec les locaux est toujours le prétexte pour nous amener sur une piste de réflexion.
Le monde en stop, cinq années à l’école de la vie est un livre que je recommande vivement, ne serait-ce que pour savoir comment il est parvenu à traverser les océans en stop, comment il a été accueilli au Pakistan et en Afghanistan ou comment il a traversé la Colombie et le Panama.
Si vous voulez en connaître davantage sur l’auteur et son tour du monde c’est ici.
Je suis bien contente que France, la femme à ton père m’a donné ton blog. Je suis une voyageuse dans l’ âme, mais avec un trou dans le porte-feuille. Par contre, j’ ai fait quelques voyages et je me promets d’ en refaire d’ autres! Vous saurez sûrement m’ inspirer!
Bon voyage à toute votre famille
Nicole ( amie d’ enfance de France)
Bonjour Nicole, merci de nous suivre. On va essayer de vous faire voyager.
Coucou,
Je ne connaissais pas du tout ce livre, mais je pense que je prendrais plaisir à le lire. J’aime beaucoup les récits de ceux qui partent en voyage partout dans le monde. C’est vrai qu’on apprend beaucoup de choses.